Le divorce est un drame pour les enfants
L'Union des Familles en Europe publie une enquête sur le divorce et ses conséquences, après avoir interrogé 1137 adultes, enfants de divorcés. Extraits :
- Pour 74% des enquêtés, le divorces a desconséquences financières sur le niveau de vie, au point de pouvoir, dans certains cas, entraver les études. Une des causes de la crise scolaire est aussi à rechercher ici.
- 40% des enfants n'ont pas maintenu de liens réguliers avec le parent qui n’avait pas la garde, à savoir le plus souvent le père.
- 34% des mères et 16% des pères restent seuls après la séparation.
- Le nouveau partenaire n’est pas facilement et rapidement accepté.
- Le divorce par consentement mutuel n’épargne pas les querelles sur les droits de garde ou de visites et d’hébergement. 34% des parents se querellent sur la garde, 39% sur les visites, 61% sur la pension et 30% sur l’éducation.
- A la question «Quelles leçons tirez-vous de la séparation de vos parents pour vos (éventuels futurs) enfants ?», ils répondent qu’il faut éviter le divorce pour épargner les enfants.
- Filles et garçons souffrent fortement de la séparation.
- Cette souffrance se répercute
- sur les études (56%) : démotivation, difficultés à se concentrer, dépression ;
- sur la vie professionnelle (41%): «je suis assistante sociale maintenant (surtout pour réparer....)», «je suis médiatrice familiale». Et puis il y a ceux qui ont des difficultés à affronter la vie professionnelle : manque de confiance, paralysie, anxiété, instabilité…
- sur la personnalité (88%) : Certains enfants ont perdu l’espoir du bonheur à deux. D’autres ont connu dépression, anorexie ou manquent cruellement de confiance en eux.
- Pour la moitié des enquêtés, la séparation de leurs parents rend leur engagement avec quelqu’un plus difficile.
Conclusion : ne pas banaliser le divorce et renforcer la famille.